Il y a un groupe de personnes qui évolue dans la montagne. On ne sait pas qui ils sont ni ce qu'ils font. On les voit marcher dans un long plan séquence puis s’arrêter pour faire du café ou a manger (cafetière aldo rossi). Ils se disent quelques mots. L'un d'eux tapote sur une machine artefact/radio/circuit électrique qui n'a pas l'air de répondre. On comprend qu'ils n'arrivent pas a la connecter. Ce sont des chercheurs dont l'expédition a connu un problème (perte de connexion ?).
Ils sont archéologue, anthropologue, astronome, spéléologue, botaniste ... Ils font des relevés, des prélèvements, observent et scannent les alentours, regardent dans des viseurs les montagnes sauvages, captent des fréquences, envoient des sifflements ...
Chacun d'entre eux a été choisi pour cette expédition pour des qualités spécifiques (connaissance des plantes, mécanique, archéologie...). On ne connait pas exactement les objectifs de leur expédition, c'est peut être une sorte de mission de reconnaissance ou d'une récupération d'informations, de données. Ils sont tous habillés avec de belles pièces en lin blanc adaptées à leur besoins spécifiques (même collection d'habit mais chacun est différent). Ils portent des sac et des objets sur le dos, et utilisent régulièrement des longs sifflets qui font un très beau son.
L'un d'entre eux dont un ancêtre venait d'ici, connait encore un peu la langue du coin. Il arrive a comprendre les locaux et peut communiquer avec eux. Les informations qu'il obtient sont donc précieuses. Les habitants de la montagne ne sont pas constitués en villes ou villages, ils habitent par petit groupement ou seuls, accrochés au flan de la montagne. Les habitants sont rares, un peu mystérieux, paisibles et méfiants (on n'en verra surement que 3 - Mayette et Pierre, et Nina).
On suit longtemps les marches du groupe.
Il y a une impression de non-linéarité, une ambiance un peu trouble onirique. Certains passages, certaines scènes sont étranges surréalistes et presque abstraites. Des images graphiques et des flashs se succèdent
Les dialogue sont assez succins. Les personnages parlent parfois entre eux mais ne nous disent pas vraiment ce que nous voudrions savoir.
Au fur et a mesure, on comprend que les chercheurs sont perdus ou coincés dans la montagne - sorte de labyrinthe physique mental étrange. Peu a peu, des doutes naissent au sein du groupe lorsqu'ils réalisent que leur interprète déforme les informations qu'il récolte. Comme s'il était touché d'un mal qui le poussait a avoir des comportements méfiants, dangereux, comme si la montagne l'envoutait pour que le groupe ne passe pas, ne réussisse pas.
On les a envoyé la car ils sont très bon dans ce qu’ils font. Ils sont très savants et technologiques, ils ont beaucoup de techniques, de connaissances, d'outils, de machines. Ces choses la n'ont finalement pas tant de valeur dans cette situation. Ils prennent des pillules blanches qui sont peut etre de la nourriture ou une sorte de médicament-drogue.
Des objets concrets, les corps , évoluent dans un espace onirique et étrange
Peut être qu’ils s’endorment dans un endroit et se réveillent dans un autre. Une temporalité non maîtrisable. La montagne du film ne constitue pas un savoir quantifiable, identifiable, rationnel, mais elle est une autre forme d’accès à la connaissance. La connaissance par la marche. La logique géographique et la continuité du lieu et du temps est fragmentée. Ce qui fuit n’a pas de réponse
Un sentier non balisé, un trajet qui ne peut pas être cartographié en terme scientifique et topographique, alors plutôt comme un voyage intérieur, le trajet d’un cerveau en phase de rêverie où les paysages se fondent dans la mémoire, les pensées, l’imaginaire
La quête finie quand on arrête de chercher. Quant la marche et la recherche s'arrêtent, on s'est approprié le lieu, ou inversement, le lieu nous a englobé - et on devient montagne. Les chercheurs doivent abandonner leurs certitudes et leur technologies et accepter de let go.
- La langue local est une sorte de langue de bruit, de sifflements et de murmure.
ISOLA
PYR
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NOTES
LOGISTIQUE
PRIMITIF ET TECHNOLOGIE
"pour ceux qui suivent"
poétique de la préhistoire
De la même manière que l'ascension ou la descente, les propriétés des lieux vont matérialiser la psyché des personnages.
Ils sont choisit spécifiquement pour parler d'un moment du récit, d'une certaine atmosphère. C'est l'état des lieux d'une situation.
ETAPES CHRONOLOGIQUE
- Le lieu ni l'époque ne sont mentionnés. Les objets, les outils et les technologies utilisés nous sont étrangers. La construction humaine du temps et les lois cartésiennes ne sont pas tout a fait les mêmes.
Un groupe de chercheurs est envoyé en mission par un centre scientifique, dans une zone sauvage, déserte, inquiétante ( car abandonnée ? ), et où toute urbanisation a disparue. Ils sont missionné pour "enquêter" sur une autre équipe de chercheur dont la trace à été perdue et qui ne sont jamais rentrés de mission. On ne connait pas la chronologie de cette mission. Elle est peut être relativement contemporaine ou dans le passé proche ou lointain. Ils doivent retrouver la trace de ces chercheurs ou au moins essayer de comprendre leur silence et leur disparition. Chacun d'entre eux a été choisi pour remplir une fonction importante pour la mission.
Les chercheurs arrivent sur place, dans la montagne sauvage, et commencent la mission de prélèvement et de repérage.
Leurs moyens de communication vers l'extérieur s'arretent de fonctionner (incident ou cause inconnue). Rien ne se connecte et ils ne reçoivent plus aucun retour.
Ils n'ont pas d'autre choix que de continuer leur route en essayant de comprendre les lieux, de trouver la trace des chercheurs parallèles, leur propre trace, et de s'en sortir.
C'est par ici qu'on les rencontre. Scène d'ouverture, un groupe évolue dans la montagne :
- FORET ?
- CHAMP ?
- PIERRIER ?
Dans quelle atmosphère rencontrent-on les chercheurs ?
La marche continue. On ne sait pas depuis combien de temps ils marchent.
Ils rencontrent une femme d'ici (Nina ?), assez méfiante et peu encline au dialogue Elle dévisagent un peu les chercheurs, elles échangent quelques mots avec l'interprète. Elles parlent peut être d'une légende, montrent une direction.
Les esprits et les corps fatiguent. Ils ne savent pas vraiment ou ils vont, ne savent pas s'ils avancent dans la bonne direction. La situation commence a peser, et au crépuscule ou dans la brume, la montagne semble les atteindre encore davantage. Il y a des scènes doucement étrange.
Ils arrivent dans la foret et les phénomènes troubles et angoissants s'accentuent. Le rythme est plus soutenu, les scènes sont oniriques et étranges.
- Quand ils arrivent à l’oree de la forêt ou que l’état d’angoisse et de fatigue est critique, on les voie marcher en chassant des mouches ou des insectes, en agitant la main devant le visage, en s’enlevant frénétiquement quelque chose sur la joue.
La vue se dégage sur une grande vallée d'altitude (Aoube). Ils campent dans cette grande cuvette, lave leur vetement dans un lac.
LOCAUX - On ne sait pas vraiment qui ils sont, depuis combien de temps ils sont la. Ils ont choisi de rester ici plutôt que d'abandonner les lieux. Depuis ils vivent en ermite hors du reste du monde qui ne semble plus jamais mettre les pieds ici. Ils ont une connexion-sensibilité particulière avec la nature et la montagne.
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